Le relieur

Bref aperçu du métier

Très ancien métier que celui du relieur. Dès l’antiquité, quand l’homme, comme support d’écriture, a progressivement remplacé les matériaux rigides tels que la pierre, les os et les tablettes d’argile par des matériaux plus légers (le papyrus et le parchemin), il a conjointement développé l’art de préserver ses écrits. Avec l’apparition de l’imprimerie émergeront de nouvelles techniques de reliure analogues à celles toujours pratiquées à ce jour.

Trois axes principaux se dégagent dans la pratique de cette profession :

Un des usages de la reliure, que l’on peut qualifier de reliure courante, est bien de protéger le livre et d’en allonger la durée de vie. Considérée sous cet angle, elle garde un caractère indispensable et prend des formes très variées, dont certaines sont illustrées sur le site.

Mais à travers l’histoire du livre, la reliure a peu à peu pris son indépendance pour devenir un objet à part entière, autour duquel le relieur laisse libre cours à son imagination et sa créativité, il s’agit de la reliure d’art. Les styles de reliures et de décorations se sont multipliés et diversifiés à l’infini à travers les siècles et l’époque contemporaine est florissante dans ce secteur artistique.

Un autre aspect du travail, et non des moindres, réside dans la restauration du livre. Débrochage, réparation, reconstruction sont parfois nécessaires. Les nouvelles technologies d’analyse des matériaux ainsi que l’accès à des composants plus adaptés, permettent aujourd’hui des interventions de très grande qualité.

Le relieur confectionne également des boîtes, étuis et coffrets sur mesure.

Enfin, pour certains ouvrages, un travail de dorure peut être réalisé.


Le gros matériel